L'HYper PRésent Appliqué à la Musique (et autres trucs...)

20.8.11

[Jeux] - (PS3) - DLC : L.A. NOIRE

Rockstar ne nous avait pas menti : de nombreux DLC suivraient la sortie du jeu. Il ne fallait par contre pas s'attendre à des contenus aussi poussés que furent Lost and Damned et Gay Tony pour GTA4 ou encore les Cauchemards d'Outretombe de Red Dead Redemption. Étant donné la compartimentation du jeu, il était en effet facilement prévisible de ne voir débarquer que de simples nouvelles "enquêtes". La durée de celles-ci n'excédant que rarement l'heure de jeu, il allait falloir envoyer le bouzin pour justifier les poignées d'euros balancées au PSN pour faire reprendre du service à Cole Phelps une fois l'histoire conclue.

C'est ici le principal souci de ces DLC. On connaît le fin mot de l'histoire. Difficile donc de repartir dans le "passé" de notre partie pour revoir les personnages s'interroger parfois sur le déroulé de la trame principale...L’intérêt des phases de dialogues en voiture se voit ainsi réduit à son minimum. Et comme on n'a plus besoin de s'arrêter de temps en temps foutre une branlée aux bad guys lors des missions aléatoires, on laisse volontiers le volant à notre coéquipier et la durée de jeu de ces DLC en est d'autant plus réduite.

Autre souci, l'ambiance. Ce qui était le gros point fort du jeu lorsque l'on s'y acharnait sur plusieurs heures n'existe presque plus sur une partie de 30-45 minutes. Difficile en effet de se replonger dans l'ambiance "Ellroy" de ce L.A. des années 40. On ne prend plus le temps de traîner entre 2 missions, les cut-scènes sont focalisées sur nos petites missions et basta. Quand on se reprend à taper du pied sur les airs jazzys offerts par la radio et se rêvant avec un Borsalino, Cole est déjà félicité et étoilé pour sa fin de mission...Le charme est beaucoup plus diffus et la frustration nous gagne.

Le gameplay est identique en tout point aux phases déjà connues depuis la partie principale. Seule la mise en scène du début de Nicholson Electroplasting sort du lot. Mais on retombe très vite dans l'enchaînement habituel : fouilles de scènes de crime, 2-3 interrogatoires, gun fight, course poursuite et basta. 
Ne voyons pas tout en noir ceci dit, on se retrouve à nouveau face à des scènes dignes de bon polars basés sur cette époque de l'histoire US. Pédophilie homosexuelle, beuh en conserves, racisme constant, magouilles,... tout y (re)passe.

Au final, difficile de ne pas repenser que ces chapitres furent initialement développés pour le jeu "normal" avant d'être "lotis" et sortis du jeu pour être vendus à la découpe. Et donc de sentir d'autant plus l'enculage (en plus consenti...).
Le chapitrage du jeu facilite cette pratique qui je l'espère ne sera plus qu'un souvenir un peu douloureux lors de la sortie du prochain GTA 5 ou d'un éventuel nouveau Red Dead.
On peut se demander si ce fut une volonté de la Team Bondi à l'initiative au projet, ou si c'est plutôt un choix de Rockstar de profiter un peu plus encore des nombreuses ventes de galettes...

Claquer 15-20 euros en plus du jeu pour un Undead Nightmare, sans souci. Mais quasiment la même somme pour le contenu décris ci-dessus, non merci.



17.8.11

[Jeux] - (PS3) - Démos : Driver San Fransisco, Rugby World Cup 2011

De retour de vacances, une petite razzia sur les démos loupées sur le PSN s'imposait.Me voilà en possession de celle du mode solo de Driver San Fransisco ainsi que de celle du jeu officiel de la future coupe du monde de rugby. Une attendue, une vraiment "pour voir".


On est vite foutu dans l'ambiance par une séquence d'intro posant le contexte dans lequel le jeu se situe. Très clippé, écrans splittés, ça va vite et c'est plutôt beau. Présentation des principaux protagonistes. Les phases de blabla bien doublées et visuellement, les visages sont bien rendus. On est pas dans LA Noire, mais quand même. 
3 missions sont proposées dans cette démo. Pas de merdouillage dans un parking pour "apprendre à conduire" comme dans Driv3r, mais direct balancés sur l'asphalte. Le principal gimmick du jeu sera cette possibilité que l'on aura de "switcher" d'un véhicule à l'autre. Non pas en s’arrêtant et en cassant la gueule des gentils automobilistes à la mode GTA, mais en s'installant carrément dans la tête des conducteurs étrangers. Ce truc semble sacrément bien foutu. Aucune altération visuelles dans les courses poursuites, switchages de voitures à gogo,... une bien bonne idée de gameplay. Souci récurrent des "Driver", les voitures savonnettes. Bah, encore présent ici. On à l'impression de parfois conduire un char d'assaut monté sur patinettes. Assez crispant dès ces premières missions lorsqu'il s'agit de semer les flics. 

Éternelle rengaine que le semage de flic qui semble aussi au rendez vous. Des flics à la conduite toute aussi brutale que dans Driv3r, ce qui promet de sacrées crises de nerfs "on ice". Heureusement, nos véhicules lourdeaux possèdent aussi la solidité des tanks dont ils empruntaient la lourdeur. On peut donc aisément provoquer de sacrées collisions sans qu'aucune altération immédiate ne soit visible sur la caisse. Un parti pris plutôt "arcade" que réaliste donc, à l'inverse d'un GTA où l'on pouvait éclater sa bagnole sur un simple crash.

A voir comment le switch de bagnoles sera utilisé dans la version complète du jeu, mais cette idée à elle seule est un argument de poids pour ce jeu tant elle semble intéressante à utiliser.


Les jeux de rugby se font assez rares depuis des années. Perso, les derniers souvenirs que j'en ai sont un "Jonah Lomu" sur SNES, et un Rugby World Cup sur Amiga 500. Le premier était un sympathique "Super Soccer" version rugby, et le second un "kick off" version ballon ovale. Sympathiques mais très vite répétitifs.
Sans conviction je lance le bidule. Nous voilà accompagnés d'Eric Bayle et Philippe Sella pour participer à un Angleterre - Afrique du Sud. Et là, c'est le drame. C'est moche. Personnages figés, ridiculement modélisés (le seul que l'on reconnait est Wilkinson mais uniquement pas sa position fécale à ses tirs de pénalités) et pixélisés. Bon, voyons le gameplay.

On galère pendant les 2 premières minutes à piger comment faire les passes dans le bon sens, diriger les mêlées et foutre en touche. Une fois cela compris, j'ai bien peur que l'on ai déjà fait le tour du jeu. En gros, il suffit de donner à l'un des ailiers par un enchaînement de passes latérales, et celui ci se retrouve invariablement seul avec juste l'arrière à éviter. Il suffit pour cela de faire un crochet ridicule juste devant lui (genre une course à 90 degrés très réaliste), et vous voilà parti pour une chevauchée fantastique jusqu'aux poteaux. Le plus drôle étant que toute l’équipe adverse sans exception et vos coéquipiers vous poursuivent quelque mètres derrière. ce qui donne un amas ridicule de joueurs juste sur vos talons. Benny Hill style. 
On enchaîne donc essais sur essais. Les transformation étant une formalité vu que l'on aplatit à chaque fois sous les poteaux. Un simple clic au début et fin d'une jauge suffira pour rajouter 2 points.
C'est vrai que l'on joue ici avec l'une des meilleures équipes du monde, mais quand même...Allez, mettons ça sue le fait qu'il s'agisse d'un démo, et que le niveau est peut être réglé au plus faible.
Mais ça reste sacrément moche.





9.8.11

[Jeux] - (PSP) - Metal Gear Solid, Peace Walker : premières impressions


Gros fan de la série de Monsieur Kojima - même si j'ai dû attendre d'avoir retourné au moins deux fois chaque jeu pour bien piger l'histoire générale - je gardais sous le coude cette version PSP, redoutant un peu ce qu'allait pouvoir donner une version sur portable. Un peu peur d'avoir un espèce de truc sans intérêt uniquement basé sur des séquences d'infiltration en fait...


Une première impression donc car juste une bonne heure de jeu : agréable surprise. On est remis direct dans le bain du scénario original avec un début qui fait suite aux événements de MGS3. Déjà ça, ça me plaît. Graphiquement, le moteur est loin d'être dégueu. Un MGS3 adapté à la PSP, la finesse graphique et les CGI en moins. Mais les phases narratives "crayonnées" et doublées sont vraiment chouettes. Le soupçon de QTE rajouté lors de certaines scènes d'action ne jure pas. Du superbe travail d'artistes.


N'ayant pris possession de la base que depuis quelques minutes, je n'en ai pas encore saisi toutes les subtilités, mais le peu que j'ai pigé me paraît mortel. Rajouter une couche de gestion à la série des Metal Gear était une idée couillue... Mais visiblement brillante est son application! Le gameplay semble donc enrichi en plus d'être intelligemment adapté à la portable de Sony.

Hâte de poursuivre l'aventure.