L'HYper PRésent Appliqué à la Musique (et autres trucs...)

11.9.11

[Jeux] - (PS3) - inFAMOUS



Le piratage du PSN cet été aura au moins eu un effet positif : faire profiter aux "lésés" de quelques bonus  substantiels une fois le réseau à nouveau accessible. L'un de ces avantages était de pouvoir choisir un jeu PS3 entier à télécharger gratos. Pas des nouveautés certes, mais l'occasion de pouvoir tester une des premières belles exclusivités de la console était offerte, et ma foi, je n'allais pas m'en priver. Donc, pof, iNFAMOUS.

Un jeu qui ne m'avait jamais spécialement attiré, mais dont la sortie récente d'une suite agrémentée de pas mal de critiques plutôt élogieuses m'a attisé la curiosité. Un peu comme je choppe "pour le fun" les vieilleries SEGA via le PS Plus (Altered Beat, Golden Axe,..) pour y jouer à l'occasion, je lance alors le download sans trop m'attendre à tomber sur une merveille.

Première surprise, l'aspect "comic" dans la présentation du scénar doublé de belle manière par des voix françaises. Mise dans le bain plutôt excellente. La prise en main du gazier se fait progressivement par l'acquisition de compétences multiples via un système classique de gain d'expérience. Sur la fin, la palette de coups possibles est assez étendue. Un chouille trop selon moi, on a vite tendance à ne se servir que des 2-3 mêmes coups (bien améliorés dans le temps), car les autres...on les a zappés. Et dans le feu de l'action, se remémorer qu'il faut plutôt faire L2+haut et rond... bah ça vient pas super naturellement. Mais on s'en fout, avec les 2-3 "basics", on fait rapidement tout péter.



Un des aspects principaux du gameplay est la capacité de Cole, le "héros", à tout faire exploser via des pouvoirs électriques acquis dès le début de l'intrigue. La montée en puissance du personnage est assez finement dosée. On galère assez rarement face aux hordes d'adversaires, sans pour autant s'endormir. La découverte de la ville - espèce de bac à sable géant - se fait aussi progressivement à la manière d'un GTA4 où les parties de la ville séparées par des ponts se trouvent accessibles une fois certaines missions principales terminées. 

Nombreuses missions secondaires sont aussi accessibles tout au long du jeu. L'histoire peut se terminer sans elles, mais les gains d'exp qu'elles procurent les rendent au final assez indispensables. Gros hic, elles se ressemblent toutes assez rapidement. Chercher un paquet dissimulé via une image fixe, suivre un mecton sans se faire repérer, dézinguer un bus, ... Peu de variété donc au final. Tout comme dans les ennemis : on se retrouve un peu tout le temps face aux mêmes racailles. Mais bon, on peut se rattraper en tapant un peu sur tout ce qui bouge (gens comme objets), tout étant quasiment destructible. Le terme de "jeu bac à sables" prend ici un peu plus son sens que dans un GTA où l'on est au final assez limité.

En effet, un peu comme dans le très bon Just Cause 2, le personnage est capable de grimper partout. Ainsi on se retrouve plus de temps dans le ciel de la ville que sur terre. Certains passages "plateforme" du jeu se déroulant même en haute altitude. Ce sont là les passages pour moi les plus corsés (et intéressants) du jeu, car il faut alors jongler avec la 3D, les pouvoirs, le tout avec un sentiment de vertige bien rendu.



Un autre sentiment bien retranscrit : l'immersion dans cet environnement légèrement post apocalyptique. En plus des géniaux intermèdes "comics" entre les chapitres, le jeu est truffé de passages audios "in game" via des journaux télévisés visibles en vitrine des magasins hifi ou des messages laissés dans des satellites à découvrir tout au long du jeu, permettant d'en savoir plus de l'histoire.

Dernier élément d'importance, qui font de ce jeu un quasi incontournable PS3, le choix souvent laissé au joueur de pouvoir agir en "good guy" ou en "bad guy". Chaque action a une répercussion sur une jauge de réputation qui permettra, suivant son évolution, de déloquer des pouvoirs différents. L'environnement régira aussi de manière différente : les gens vous jetteront des cailloux dans la rue, la ville sera parsemée d'affiches assez lugubres si vous la jouez en bâtard. Le scénario divergera aussi certaines fois et plusieurs fins sont ainsi envisagées en fonction de votre évolution. Une intelligente façon de rallonger la durée d'un vie (pourtant loin d'être ridicule) du jeu si l'on veut essayer les 2 voies.

Bref, merci les anonymous.


Aucun commentaire: