Il serait un peu ridicule vu le temps écoulé depuis les événements en question, de détailler tout autant les journées restantes du festival. De plus, j'en ai un peu la flemme, ce qui tombe plutôt bien. (n.d.moi : bon bah en fait, non)
Glamour.
Un samedi sous un ciel mi frite - mi raisin qui débuta fort mal, car cueilli à froid par Gossip. Difficile d'échapper aux hurlements et à l'image de Beth à cause des 1500 enceintes et aux 150 écrans géants de la grande scène. Les cinq minutes qu'il fallait pour rejoindre le chapiteau furent donc très pénibles.
Arrivent alors les néo-hippies-branchouilles MGMT. Autant leur album « Oracular Spectacular » contient un nombre de perles étonnant pour un premier essai, autant leur prestation live de la Maroquinerie il y a quelque mois m'avait parue moyenne. Forcé de constater que rien n'a changé depuis...Les conditions privilégiées de la douillette salle du 20ème arrondissement parisien laissant place à une foule de festival bien compacte sous un léger crachin, l'impression finale en pâtit. Nouvelle déception.
Arrivent alors les néo-hippies-branchouilles MGMT. Autant leur album « Oracular Spectacular » contient un nombre de perles étonnant pour un premier essai, autant leur prestation live de la Maroquinerie il y a quelque mois m'avait parue moyenne. Forcé de constater que rien n'a changé depuis...Les conditions privilégiées de la douillette salle du 20ème arrondissement parisien laissant place à une foule de festival bien compacte sous un léger crachin, l'impression finale en pâtit. Nouvelle déception.
Pelle qui n'a pas intérêt à lâcher son micro
Place aux caïds de la scène, les suédois The Hives. En festival comme en salle, ça défonce toujours autant malgré un show toujours un peu à l'identique. Impossible de résister aux invectives faussement (ou pas) mégalo, aux mimiques et aux braillements du suédois Pelle Almqvist et des sa troupe costumée. Nouvelle réussite sous la pluie de Werchter. Les nouveaux titres du « Black and White Album » viennent à merveille compléter un set déjà rempli de bombes garage - punk telles Two Timing Touch And Broken Bones, Hate To Say I Told You So, Walk Idiot Walk, Main Offender, et bien d'autres. Une petite heure passée bien trop vite.
Editors, ils ont froid, nous aussi...
Dans un style bien moins expansif et racoleur, les anglais d'Editors ne sont pas non plus des novices de la scène. Plusieurs fois vus cette année sur Paris pour la tournée de l'excellent "The End Has A Start", et à chaque fois stupéfait par la dimension scénique prise par ce groupe, et par la force émotionnelle dégagée par leurs nouveaux titres. Le temps bruineux et grisonnant aurait été parfait pour leur set, si celui-ci n'avait pas été entaché d'un son assez mauvais. Une déception en comparaison aux prestations de grandes qualités dont sont capables ces garçons.
Caleb vient de comprendre la "blague de la piscine"
Le souvenir de cette pénible prestation sera vite balayé par le grand moment de la journée : Kings Of Leon. Malgré un dernier album qui ne fait pas l'unanimité, les concerts de leur dernière tournée frôlent parfois avec la perfection. L'an passé, au FIB comme à Rock en Seine, les anciens bouseux devenus slimeux forcent le respect. Musicalement puissants et précis, les Kings Of Leon sont à chaque fois portés par la voix d'une rare beauté de Caleb.
Ce qui passe difficilement en album, comme On Call, devient ici un joli moment où chaque note éraillée sortant de la bouche du jeune homme amène son lot de frissons.
Ce qui passe difficilement en album, comme On Call, devient ici un joli moment où chaque note éraillée sortant de la bouche du jeune homme amène son lot de frissons.
Vient alors l'heure de rentrer siester un peu au campement, de se restaurer, de laver un brin...enfin, tout ce que l'on peut faire pendant un concert de Ben Harper, qui continuera même pendant Sigur Ros.
Thom Yorke, miaou
Retour sur le site pour la grosse tête d'affiche du festival : Radiohead. Leur "éco-tour", après 4 dates françaises plus tôt dans l'été se pose pour une soirée belge à la fraîche. Dans la pure tradition des concerts de la bande à Thom Yorke, n'espérez pas profiter des écrans pour voir ce qu'il se passe sur scène : non non ; place à de jolis, mais dispensables, effets numériques. Le tout accompagné des "rubans lumineux" de la scène pour donner un rendu visuel très sympathique. Le côté sonore étant, comme toujours, au rendez vous, ce sont donc quasiment deux heures de show de haute volée que nous "offre" Radiohead. La quasi intégralité de leur récent "In Rainbows" sera présentée au milieu des classiques Idiothèque, The National Anthem, Lucky ou Just. C'est alors qu'une inspiration divine me vint : afin d'anticiper l'effet troupeau du retour au camping, je commence à me diriger vers la sortie, anticipant la fin du show prévue sur les affichages à 1h30. Ravi de mon action toute auréolée d'un succès étincelant, quelle ne fut pas ma (vraiment(très(désagréable))) surprise quand j'entends le concert reprendre une fois revenu aux bord du camping. C'est ainsi que je profitai de (vraiment(très)) loin de l'enchaînement 2+2=5 / Paranoid Android, que j'attendais tant depuis l'absence de ces titres lors du premier concert Nîmois.
Comme un léger goût d'inachevé dans la bouche malgré cette bonne journée...
1 commentaire:
Chouette compte-rendu, et chouette programmation que celle du Werchter, comme d'hab'. Un jour, j'irai...un jour...
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